Faire une psychanalyse ...
Cette praxis s'articule strictement et uniquementau cas par cas.
Ce qui fonde le fait qu'il y a une psychanalyse s'articule uniquement à partir de cette proposition : la libre association d'idées.
Dire spontanément ce qui passe par la tête, en associant librement..... un mot en entraine un autre ! Il ne pourra donc s'agir d'un seul sujet à la fois : donc, en psychanalyse : pas de séances de couples ou pour la famille ...
A ce sujet, il y a une jolie métaphore qui prends son origine dans la civilisation romaine :
Le "scrupulus" est un petit gravier qui se glissait entre la semelle de "Caliga" (grosse chaussure cloutée tenue par un système de laçage au mollet du légionnaire romain ), et le pieds de ce même légionnaire, pieds protégé par de grosses chaussettes de laine ....ce minuscule caillou genait fortement la marche du fantassin romain.
Nous avons fait glisser ce "scrupulus" au scrupule qui nous gêne et finit par ralentir puis arrêter notre mouvement ...
Ce quelque chose gêne le sujet dans sa marche, voilà ce qu'il vient interroger dans sa psychanalyse...
Il y a un malaise dans cette répétition, qui n'est pas consciente, mais qui là ; le sujet n'en veut rien savoir,néanmoins il interroge ce qui le fige, et pourquoi il a besoin de s'y soumettre ... en quelque sorte le sujet souffre de sa passion effrenée pour l'ignorance.
Ce qui institue qu'il y ait une psychanalyse, et qui pose sa particulière singularité est la libre association d'idées : dire spontanément ce qui passe par la tête, en associant librement..... un mot en entraine un autre !